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What is better ? a bad speech on a good topic or a good speech on a bad topic ?
Well, why not a bad speech with no topic ? That's what I tried to demonstrate at the Toastmasters' European contest of Humourous speech in Barcelona.
Vaut il mieux faire un mauvais discours sur un bon sujet ou un bon discours sur un mauvais sujet ? Et pourquoi pas plutôt un mauvais discours avec un sujet quelquconque ?C'est ce que j'ai tenté de démontrer à l'occasion de la finale européenne du concours de discours humoristique 2010 organisé par Toastmasters International à Barcelone.
Here it is :
PS. And if you want to see a brilliant speech on a brilliant topic, just watch Jack Vincent's winner speech in 2006' contest or John Zimmer on stage , winner of 2008 contest.
(si vous voulez voir des discours brillants sur de bons sujets, voyez plutôt celui de Jack Vincent, vainqueur du concours 2006 ou John Zimmerman, de celui de 2008)
PPS. Jack has also a blog on the art of sales, that is worth to be read : www.BraveNewSales.com
Rédigé à 20:37 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Parfois dans un chiasme, on peut oublier le premier terme, pour peu que celui ci ci soit tellement convenu qu'il ne soit porteur d'aucune information. Libération nous en donne un joli exemple ce matin avec sa une.
C'est ce que j'appelais dans une autre note un "demi chiasme" faisant allusion à une formule célèbre de la française des jeux.
Rédigé à 07:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Oneiros a encore frappé. Un joli rêve cette nuit : un rivière, une forêt, une promenade délicieuse bien qu'il n'y pleuve pas. Une présence aimée. Une conversation, les yeux dans les yeux, intense, comme celle qu'on peut avoir lorsque, de retour d'un long voyage, on a du temps à rattraper. Et des mots qui se bousculent : ceux d'un enfant qui, rentrant d'une journée d'école, a une vie entière à raconter.
Réveil tardif. La date au calendrier me saisit.
Le 11 novembre est un anniversaire qui m'est cher. Au point d'avoir souhaité que cela devienne une fête nationale et qu'on y chôme désormais ce jour-là. Chacun le constatera, mes voeux ont été exaucés (il y longtemps que je sais qu'un des secrets du bonheur — et de prestidigitation — est de savoir choisir ses désirs — et ses prédictions ).
Quoi qu'il en soit, j'aime l'idée que certains jours aient ainsi le pouvoir de changer le cours de la vie. Qu'ils soient marqués par une décision prise ou une occasion manquée, la découverte d'un livre ou une rencontre éblouissante, par un cataclysme ou un battement d'aile de papillon. Ces jours ont en commun d'abriter un hapax existentiel. Un événement qui ne se produit qu'une fois et qui est pourtant d'une importance déterminante qui coupe l'étoffe de l'existence en deux.
Mon goût de la prestidigitation me fait cultiver aussi celui du mystère, aussi ne dévoilerai-je pas l'événement qui se produisit ce jour-là. Dans la vie, comme dans la magie, certains secrets doivent être précieusement gardés. Qu'il me suffise de dire ici que c'est celui d'une rencontre, qu'il y pleuvait et que j’avais quatre ans. C'est l'âge auquel je reviens toujours quand je suis heureux. C'est aussi l'âge qu'a Rose aujourd'hui. Un âge où l'on est sensible à l'enchantement du monde, où il est délicieux de marcher pieds nus dans les feuilles mortes, de se réjouir de les entendre bruisser et de frissonner à leur contact mouillé. Un âge où l'on dessine le monde et ceux qu'on aime, où l'on brandit ses dessins comme des cadeaux. Un age où les mots jaillissent tumultueux, sans fin, et où le plaisir de découvrir le monde est aussi celui de le dire et de le partager. À quatre ans, tout est surprise. La vie elle-même n'est que la plus belle des surprises.
Bien que peu adepte de la numérologie, les chiffres qui composent cette date m'inspirent soudain. 11/ 11. N'est-ce pas une forme chiasme numérique ? Une forme particulière et remarquable où A = B où ainsi la structure habituelle ABBA, devient soudain AAAA, ou BBBB ….ou 11 / 11. Sans doute, allez vous me me dire que l'intérêt d'un chiasme réside précisément la différence des termes qui le composent. Que cette dualité crée une tension qui lui donne son charme et son sens. Et vous aurez raison. Mais il est pourtant des instants dans la vie ou cette dualité disparait. Des instants de grâce où l'on fusionne soudain avec la nature entière et avec ceux qui acceptent de partager ces moments avec vous. J'aime l'idée que ces instants puissent eux aussi être placés sous le signe du chiasme — et de la gratitude. Et je proclame que le 11 novembre est ma date sacrée pour célébrer ces moments de grâce.
Pourquoi ne pas choisir votre propre date et la marquer dans votre calendrier personnel ? Vous y cultiverez le souvenir des moments dans votre vie où vous aurez connu un bonheur hors du commun. Et cette date aura alors, comme le 11 novembre pour moi, le pouvoir de réenchanter le monde et de vous rendre le regard de vos quatre ans.
Rédigé à 22:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Réveil dans la nuit. Le taxi m'attend devant la pâtisserie "la française". Retour de Casablanca. La ville blanche est dans le noir. La vielle Mercedes qui me sert de taxi file sans bruit. Elle se dirige vers l'aéroport. Bizarrement, Ahmed, le chauffeur s'arrête à un feu rouge. C'est un événement. Jusqu'à ce jour, les feux rouges n'avaient la nuit à Casa qu'une fonction décorative. Ahmed m'explique que nouveau code de la route, actif depuis le début du mois leur a rendu leur vocation originelle.
J'ai laissé Ferdinand endormi. Dans trois heures il se réveillera et trouvera le petit mot que j'ai laissé sur la table flambant neuve achetée samedi chez Kitea, l'hommage local à Ikea. J’y lui dit combien je suis fier de sa décision de plonger dans la vie et de la grâce avec laquelle il sa su s'adapter en quelques jours à un nouveau monde, à une nouvelle vie.
Ferdi, notre premier-né, a quitté la maison. Il a décidé de quitter l'université et la chaleur familiale et de fréquenter une autre école, celle de l'action. Voilà trois jours qu'il inaugure son premier contrat de travail. Sa décision m'a touché. Moi qui ai adoré l'école, qui rêve encore d'enseignement, et que la visite d'un lycée ou d'une université rend léger, j'aime pourtant l'idée qu'il faille en franchir les murs pour apprendre l'essentiel. Ferdinand va découvrir après tant d'autres qu'il y a bien des manières d'apprendre. Travailler, regarder les autres dans les yeux, se laisser surprendre, trouver matière à nourrir sa propre curiosité. Surmonter les obstacles et apprendre à apprendre chaque jour un peu plus.
Ferdinand possède désormais deux clefs. Celle de son premier appartement, quartier Beauséjour et une autre, plus précieuse qui n'appartient qu'à lui, celle de faire de cette nouvelle expérience, une occasion de grandir et de devenir sa propre oeuvre. J'ai envie soudain de lui donner cette citation, qui m'a même elle-même été offerte par Philippe Meirieu, que j'interrogeais un jour sur ce qu'il mettrait au programme de mon école idéale : “Les explicateurs ne détiennent la clé du savoir que de manière usurpée. Il faut absolument s’en détourner et soi-même user de sa propre clé, pour la faire tourner avec patience et finalement accéder au savoir " (Jacotot)
PS. Alors que je termine cette note, je regarde par le hublot. L'avion va traverser le détroit de Gibraltar. Je souris. Je trouvais mon titre un peu pauvre. Voilà que j''ai un chiasme magnifique sous les yeux, dans ce lieu même où, entre le monde connu et le monde à découvrir s'élevaient les colonnes d'Hercule, lieu où la tradition tangéroise place aussi les grottes de Cyclope, que visita mon Ulysse favori. Et je jubile en imaginant que je survole pendant un instant l'endroit même où l'Europe et l'Atlantique, la mer Méditerranée et l'Afrique se frolent. J'y souhaite mentalement bonne chance à Ferdinand dans sa transition personnelle entre l'adolescence et l'age adulte.
Rédigé à 19:35 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Balises: apprendre, Chiasme, détroit de gibraltar, Philippe Meirieu
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Réveil souriant. Quelques mots lus la veille avant de m'endormir m'ont rendu joyeux et léger. Une bonne nouvelle apportée par le net comme un souvenir perdu et précieux, qu'une vague aurait déposé à mes pieds sur la plage. Quatre prénoms en forme de chiasme. Et soudain l'air frais du matin se met à vibrer, la lumière du jour ilumine ma chambre. Et mon coeur s'ensoleille à cette nouvelle aurore. Une petite fille est née, quatre ans an, un mois et à un jour après celle dont je célébrais ici même la venue. Une petite fille ravissante, qui ne me connaitra jamais, mais dont j'espérais la naissance, et à qui je mourrais d'envie de souhaiter la bienvenue. Une petite fille qui porte en elle un écho que je reçois comme le plus incroyable des cadeaux. Une surprise qui me touche plus que des mots ne sauront le dire. Alors, depuis l'autre côté de cet océan, de ces montagnes et de ces déserts qui nous séparent, au dela des paroles convenues ou interdites, une pensée silencieuse vers son papa et à sa maman pour partager leur joie. Et, pour la toute petite fille dont l'arrivée me rend si joyeux, un simple cadeau. : tout doucement, pour ne pas la réveiller, le voeu intense d'une vie joyeuse, pleine de passion, d'enthousiasme et de surprise …
Note : oui, je l'admets, cette note est assez sybilline, mais dans la tradition des fées, elfes et autres créatures magiques et bienveillantes il est établi que les voeux formulés dans l'ombre et a mi-voix sont plus puissants et que leurs effets peuvent durer à jamais. J'aime penser que des mots - même obscurs - peuvent veiller et protéger. Et pour faire oublier au lecteur peu familier du monde des enchantements (ou peu sensible à cet enchantement du monde qui me réjouit tant) mon absence de clarté, il pourra s'amuser à chercher les quelques chiasmes que ces lignes contiennent.
Rédigé à 05:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lecture estivale et sentimentale sur mon iPad : L'histoire amoureuses des Gaules, de Bussy Rabutin et, au détour d'une page, un chiasme qui surgit et me prend par surprise ...
"L'absence est à l'amour ce qu'est au vent le feu, il éteint le petit, il allume le grand".
La formule est jolie.
Je n'y souscris point pourtant.. Si l'amour est un feu, l'absence n'a pas la légèreté du vent. Elle pèse. Et étrangement, j'aime en sentir le poids. Comme une présence en négatif. Un souvenir qui est bien plus qu'un souvenir . Intact. Lumineux. Toujours là.
" - Tu me trouves encombrante ?
" - Seulement quand tu n'es pas là ..."
Rédigé à 23:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le souvenir intense de ces mots-là et, en échos, l'envie de mots pour mieux me souvenir.
Et parcrque qu'une berceuse c'est mieux avec la musique, en en voici la version audio accompagnée par Nano à la Clarinette et Vincent aux percussions improvisées (un djumbé et une boite de sel marin )
Rédigé à 16:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Parfois les mots forment un chemin, des pierres moussues sur lesquelles je marche pour traverser le ruisseau. Parfois, je marche à côté des pierres et la fraicheur du ruisseau me saisit délicieusement.
And when I reach the other side, words sound different, as if they were spoken in an other language. But they are the same. I could lay down on the grass under a tree, just look at the sky and let the silence be their best friend.
For sometime words are friends and sometimes words are just words. June bugs buzzing in the summer heat, trying to find their way to a country that does not exist. Banging against invisible borders.
Parfois les mots sont des murs et parfois les mots sont des fenêtres. Qui s'ouvrent sur un paysage inconnu et familier. Un paysage enfoui en vous depuis que vous l'avez rêvé enfant. Lumineux et vibrant comme un matin d'été. Comme ton regard.
Rédigé à 18:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'aime les anniversaires. Ils me rappellent ceux de mon enfance et cette toupie colorée et sonore que j'avais attendue pendant une éternité. Elle faisait un bruit abominable et métallique de boite à musique désaccordée et il suffisait d'appuyer périodiquement sur le bouton central pour la faire tourner. Quel bonheur ! J'aime les anniversaires, et j'aime l'occasion qu'ils me donnent de penser à ceux quime sont chers. J'aime le temps auquel ils appartiennent. Ce temps sacré, cyclique qui, à la différence du temps profane et linéaire, jamais ne s'use. Le temps des anniversaires est le même que celui des saisons, de l'alternance du jour et de la nuit, de la respiration. Des battements de cœur.
Soudains croisements de
souvenirs. Souvenir de croisements aussi.
Croisements de mots, de
regards et d'enthousiasmes.
Et, porté par cette image, le désir de faire se croiser mon goût des anniversaire avec celui des feux d'artifices. Non, le résultat n'est pas un chiasme, Mais c'est joli quand même !
Rédigé à 20:19 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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