La date du jour m'inspire. Pour l'obsédé que je suis, cette jolie conjonction de 1 ne dissimule-t-elle pas un chiasme ? En regardant cette date différemment, celui-ci se révèle au grand jour.
1 {1 / 1} {1 / 1} 1
Un chiasme cosmique éphémère et fusionnel mis à jour par la grâce de la ponctuation
J'aime la ponctuation... Comme le jeu du triangle dans l'orchestre, dont "seuls quelques malins croient qu'il ne sert à rien" la ponctuation n'est pas tant une question d'orthographe - elle éclaire le sens. En témoigne la célèbre histoire de l'écolier qui, dans une dictée, retranscrit la phrase énoncée "Les poules étaient sorties : des cons leur avaient ouvert la porte".
C'est vrai aussi dans les communications humaines. Le camarade Watzlawick l'a bien vu, la nature d'une relation dépend d'abord de la manière donc chacun ponctue les séquences de communication. Le "c'est lui qui a commencé !" des enfants - (et parfois — hélas — des chefs d'État ...) en est une illustration flagrante. Et si dans les interactions humaines tout est affaire de cause et d'effet, causes et effets s'inversent si on ponctue la séquence différemment, à l'exception peut-être de la conjonction amoureuse où causes et effets se rejoignent et se confondent ...
Oui, j'aime la ponctuation et j'aime par-dessus tout les points de suspension. Même si l'usage que j'en fais n'est pas très académique. J'y vois l'équivalent d'une pause dans la parole... ... une manière de transformer un monologue en dialogue ... un espace libre laissé au lecteur. Et puis, au-delà des mots, un lieu pour respirer, pour rêver. Et un espace ouvert sur l'avenir ..
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