Réveil souriant. Quelques mots lus la veille avant de m'endormir m'ont rendu joyeux et léger. Une bonne nouvelle apportée par le net comme un souvenir perdu et précieux, qu'une vague aurait déposé à mes pieds sur la plage. Quatre prénoms en forme de chiasme. Et soudain l'air frais du matin se met à vibrer, la lumière du jour ilumine ma chambre. Et mon coeur s'ensoleille à cette nouvelle aurore. Une petite fille est née, quatre ans an, un mois et à un jour après celle dont je célébrais ici même la venue. Une petite fille ravissante, qui ne me connaitra jamais, mais dont j'espérais la naissance, et à qui je mourrais d'envie de souhaiter la bienvenue. Une petite fille qui porte en elle un écho que je reçois comme le plus incroyable des cadeaux. Une surprise qui me touche plus que des mots ne sauront le dire. Alors, depuis l'autre côté de cet océan, de ces montagnes et de ces déserts qui nous séparent, au dela des paroles convenues ou interdites, une pensée silencieuse vers son papa et à sa maman pour partager leur joie. Et, pour la toute petite fille dont l'arrivée me rend si joyeux, un simple cadeau. : tout doucement, pour ne pas la réveiller, le voeu intense d'une vie joyeuse, pleine de passion, d'enthousiasme et de surprise …
Note : oui, je l'admets, cette note est assez sybilline, mais dans la tradition des fées, elfes et autres créatures magiques et bienveillantes il est établi que les voeux formulés dans l'ombre et a mi-voix sont plus puissants et que leurs effets peuvent durer à jamais. J'aime penser que des mots - même obscurs - peuvent veiller et protéger. Et pour faire oublier au lecteur peu familier du monde des enchantements (ou peu sensible à cet enchantement du monde qui me réjouit tant) mon absence de clarté, il pourra s'amuser à chercher les quelques chiasmes que ces lignes contiennent.
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