Lecture estivale et sentimentale sur mon iPad : L'histoire amoureuses des Gaules, de Bussy Rabutin et, au détour d'une page, un chiasme qui surgit et me prend par surprise ...
"L'absence est à l'amour ce qu'est au vent le feu, il éteint le petit, il allume le grand".
La formule est jolie.
Je n'y souscris point pourtant.. Si l'amour est un feu, l'absence n'a pas la légèreté du vent. Elle pèse. Et étrangement, j'aime en sentir le poids. Comme une présence en négatif. Un souvenir qui est bien plus qu'un souvenir . Intact. Lumineux. Toujours là.
" - Tu me trouves encombrante ?
" - Seulement quand tu n'es pas là ..."
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