Morphée et Oneiros sont deux compères, qui nous prennent
par surprise et nous offrent parfois pendant la nuit des
instants de grâce surprenants. Nous relient, par delà les
jours et les nuits, à des morceaux de nous-mêmes enfouis
et précieux.
Enfuis et toujours là.
Cela valait bien un petit poème en forme de chiasme, jailli
dans cet instant que j'aime tant et qu'on appelle l'aurore.
J'ai rêvé de toi.
J'ai rêvé de toi cette nuit.
Ni feu d'artifice. Ni confettis
Juste toi.
Ton regard. Ton parfum et ta voix.
Et au réveil, l'envie mêlée.
de chanter et de pleurer.
De pleurer et chanter
L'envie abyssale au réveil de me mêler
à ta voix, ton parfum et ton regard.
Juste toi,
sans confettis ni artifices
Cette nuit, j'ai rêvé cette toi.
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