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31 juillet 2009

Commentaires

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B. Spinoza

Mon Cher Philippe
Très touchant pour moi de figurer sur ton blog et de lire et écouter ce que je ressens tous les jours. Trop fatigué hier pour y poster un commentaire et que dire, sinon la même chose que toi sur toi au risque d'en faire un mauvais Chiasme. Quel merveilleux hasard celui qui nous a fait rencontrer. Comme probablement le hasard qui nous fait rencontrer les femmes que nous aimons.
Parmi les questions qui me restent non résolues est la volonté de libération et du détachement des bouddhistes pour arriver à la libération ET ainsi la compassion et l'Amour Universel. Question qui s'est de nouveau "imposée" à moi hier en lisant un passage de l'Echelle Sainte, dans lequel St Jean Climaque nous invite à l'exil volontaire (éloignement des êtres qui nous sont chers) comme étape nécessaire dans l'ascension de cette échelle. Tu vas me dire que c'est la différence entre désir et amour... Heureux que ma fille a eu son bac et je n'ai plus à plancher sur des sujets qui se mordent la queue,(pour avoir un petit 9/20) comme si le désir de l'amour universel n'en était pas un.
Et voilà que d'un coup s'éclaire pour moi le sens d'un mot rencontré il y a quelques jours, mot dont j'essayais de me souvenir pour te le dire, celui de "l'action transitive" et de "l'action Intransitive".
L'action intransitive que je ne comprenais pas pourrait être synonyme d'aimer. (point).
Peut-être c'est ce qui se trouve au bout de l'Echelle.
En tous cas je sais que je la gravirai plu vite si je sui précédé par une belle paire de jambes.

Ton fidèle lecteur
Celui qui a un blog et qu'il n'alimente pas et se rend compte qu'il alimente celui des autres
N'est ce pas une autre preuve d'amour?
B. Spinoza

Philippe

Tu ne peux savoir combien tes mots m'ont fait plaisir. Je te pensais parti au loin et que tu ne me lirais pas de sitôt. Tes mots et l'expression de ton amitié sont tombés à pic pour me sortir un peu de la tristesse à l'idée que Juliette allait se marier bientôt. Et de la tristesse de me sentir triste alors que je devrais être heureux pour elle. L'exil volontaire ... "Quand tu aimes il faut partir" dit aussi Blaise Cendrars. Ce sera surement la solution, et je vais bien finir par y arriver un jour, mais tu sais, je ne dois pas être monté bien haut sur l'échelle sainte car cette étape là me semble haute comme une montagne. Aimer reste un verbe terriblement (et délicieusement) transitif pour moi.

Quand j'étais petit, j'entendais un de mes frères ainés réviser ses leçons et parler d'"adjectif qualificatif" et de "complément d'objet direct". Et je me disais : mon Dieu que cela a l'air compliqué quand on grandit, jamais je n'arriverai à comprendre cela. Je ne savais pas alors que c'était encore plus compliqué que je l'imaginais et qu'on pouvait être incroyablement heureux mais aussi diablement et durablement triste à cause d'un complément d'objet direct. Allons, plongeons dans l'action et avançons, grimpons. Et merci d'être là, encore et toujours pour me précéder... (même si tes jambes sont un peu poilues à mon goût ...)

Véronique

Quel bel échange ! Du texte ... aux commentaires. Et l'envie de vous écrire, Messieurs :
"Il n'est rien qui puisse donner plus de contentement à l'âme qu'une amitié tendre et fidèle...
Quel bonheur de rencontrer des coeurs biens préparés, auxquels vous puissiez, en toute assurance, confier tous vos secrets, qui soient, à notre égard, plus indulgents que nous-mêmes, qui charment nos ennuies par les agréments de leur conversation. Des amis qui fixent nos irrésolutions par la sagesse de leurs conseils, dont la bonne humeur dissipe notre tristesse, et dont la seule vue, enfin, nous réjouisse....! " (Sénèque).
(Bel réincarnation d'un nouveau "B" Spinoza, et sourire me vient, d'un "Phil" au regard attaché à suivre par Amour .... des gambettes poilues) :))))))

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