Chiasmes

Une page blanche, juste vous et moi

Me voici, un peu hésitant, un peu intimidé, comme à un premier rendez-vous.

Le moment de la rencontre, de la surprise. Cet instant où l’on retient son souffle.

Je me retrouve ce matin, à l’aube à vous écrire parce qu’il y a juste une semaine, j’ai rencontré Amal. Ai été touché par sa lumière et lla justesse de sa présence, et ai eu envie de participer à ce projet qu’est BloomingYou.

Amal m’a proposé d’écrire pour BloomingYou et je lui ai dit oui sans réfléchir. Je me suis dit que je pourrais partager avec vous mes découvertes d’années d’exploration et d’apprentissage … par exemple vulgariser l’approche intégrale en France, et contribuer à une cause qui m’est chère : faire évoluer la conscience en commençant par la mienne. 🙂

Et là, à l’instant, au moment de commencer à écrire, je me dis que notre rencontre mérite mieux que cela. J’ai le désir dans l’instant unique de ce moment passé avec vous. . d’accepter de le vivre en laissant advenir ce qui veut advenir, sans agenda ni objectif…

Et voilà comment, je me retrouve, sans la moindre idée d’où mes pas nous mènent, à vous entraîner dans une promenade dont la destination m’est inconnue … me suivrez vous ?

À l’intérieur, un peu d’appréhension. Que va-t-il surgir de tout cela ? Et si j’étais incapable de tenir la distance ? Et si je me (vous ) perdais en route ? La peur de ne pas être à la hauteur des attentes, de celles d’Amal, des vôtres. Celle d’être décalé, jugé. Et, au fur et mesure que je vous écris, la peur qui diminue un peu du simple fait de la partager avec vous…

Car au-delà de l’appréhension, il y a aussi de l’excitation. Comme au matin d’un voyage. Quand, levé à cinq heures du matin pour partir en vacances, on se trouve soudain très éveillé et étonné de l’être. De l’excitation, à l’idée des paysages que l’on va explorer, des rencontres que l’on va faire et des surprises qui nous attendent.

Et je souris soudain à l’intérieur, car une idée vient de jaillir. Ou de fleurir plutôt, car je pense au nom de ce site. « BloomingYou » et me dis que, en faisant ainsi, et en laissant mes mots pousser par eux même, je suis inspiré par l’esprit du lieu. Un premier pas vers l’épanouissement personnel ne serait il pas de laisser la fleur qu’est chaque instant s’épanouir en soi. À n’en vouloir contrôler ni la forme, ni la couleur, ni le parfum.

Le miracle d’une rose qui fleurit, c’est le miracle de l’instant que l’on accueille et laisse advenir.

Et je pense à Rilke et son recueil de poèmes «Les ROSES» que j’avais aimé l’été de mes dix-sept ans.

« J’ai une telle conscience de ton être, rose complète,
que mon consentement te confond avec mon coeur en fête.

Je te respire comme si tu étais, rose, toute la vie,
et je me sens l’ami parfait d’une telle amie. »

Consentir à l’instant, le partager avec vous, et s’y confondre, le coeur en fête, le respirer comme s’il était toute la vie, voilà quel sera mon unique projet dans ces billets .

Avec l’espoir qu’en embrassant l’instant, en me donnant l’autorisation d’être imparfait, de sauter dans l’inconnu, en ne restant pas enfermé dans une histoire déjà écrite, fleurira, dans l’espace qui est entre mes mots et vous qui me lisez et m’inspirez, une fleur nouvelle que nous aurons plaisir à respirer ensemble.

 

(Post initialement paru sur blooming you)

C'est maintenant que tout se joue

"C'est maintenant que tout se joue, ici et maintenant"

Ici – dans la décision que je prends à l’instant d’interrompre la lecture de mes mails pour écrire cette phrase, qui s’impose à moi et résonne dans ma tête.

« C’est maintenant que tout se joue. »

Voyons où ces mots me mènent. Que cherchent-ils à me dire ? j’écoute à l’intérieur … des pensées et des mots jaillissent :

…C’est toujours maintenant que tout se joue. …À chaque instant de nos vies. À chaque respiration. À chaque battement de coeur. À cet instant même. Tout se joue dans chacun des mots qui viennent s’inscrire sur cette page. …

À chaque mot que vous lisez.

Mais quel est ce « tout » qui se joue ? Me voici confus. Une fois de plus, je ne sais pas où je vais. J’accueille l’envie d’arrêter d’écrire.

Je sens que je suis au coeur du sujet. Tout se joue maintenant, dans ma capacité à douter et à continuer à écrire, plutot que de retourner à mes mails …

Tout se joue dans ma capacité à revenir à l’instant. À ne pas le fuir. Je connais tant de manières de l’éviter..

Ne pas le fuir. Ne pas le repousser, mais l’accueillir avec curiosité.

M’y installer. Dans l’équilibre délicat qui est semblable à celui de la marche. Où le pied appuie sur le sol, sur la réalité – comme on s’appuie sur chaque instant pour avancer . Ou la danse entre l’équilibre et du déséquilibre nous met en mouvement. Un pas à la fois. Un instant à la fois. Un mot à la fois.

Accueillir les pensées, les émotions, les sensations qui accompagnent cet instant. Accueillir ce que le monde a à nous montrer. Accueillir la musique du monde, son parfum et son arôme.

Accueillir la nouveauté radicale de cet instant. La nouveauté de qui nous sommes. Un instant tout neuf. Un « je » tout neuf.

Et le personnage de Dory dans le film Nemo vient me rendre visite dans l’instant. Dory qui, privée de mémoire immédiate, n’a accès qu’à instant présent et répète sans se lasser. « Bonjour Je m’appelle Dory ». Elle nous fait rire. Et si nous avions à apprendre d’elle ? Et si elle avait un cadeau caché nous offrir. D’ailleurs – l’univers est un farceur – le prénom Dory ne dissimule-t-il pas le prénom Dorothée dont l’étymologie est « don de dieu » (doron théos) .

Dory est l’héroïne du second film de la série , « le monde de Dory » Si elle a conscience de l’instant … elle est aussi habitée par une quête qui la porte et l’anime :   .. retrouver sa maison, ses parents, sa source originelle. Le titre anglais du film est éclairant « Finding Dory » à travers la recherche de ses parents, Dory est à la recherche de ses origines, elle est à la recherche d’elle même.

Comme nous le sommes tous.

Semblables à Dory, nous avons oublié qui nous sommes.

Pire, nous avons oublié que nous l’avons oublié.

Comment se souvenir de quelque chose qu’on a oublié deux fois ?

Et si le cadeau de Dory était précisément ce qui nous fait rire chez elle ? Si sa force était ce qui nous apparaît être son handicap ? Car elle ne peut chercher que dans l’instant présent. C’est le seul instant qu’elle puisse vivre. Et pour elle tout se joue tout le temps ici et maintenant.

Elle ne peut se perdre ni dans le passé ni dans le futur, mais habite intensément le présent. Et c’est par cette présence intense à elle-même et aux signes qui sont disposés autour d’elle …à la résonance qu’ont ces signes à l’intérieur d’elle qu’elle retrouvera le chemin vers son histoire.

Et n’est-ce pas parce qu’elle oublie ce dont tout le monde est capable de de souvenir, qu’elle sera capable de se souvenir de ce que nous oublions à chaque instant ? Que c’est ici et maintenant que tout se joue….

Et je ne résiste pas à l’envie de partager avec vous une des scènes finales … où, affrontant la confusion et l’incertitude, vivant dans l’instant … Dory retrouve finalement la direction vers le centre d’elle, vers sa source, symbolisée par ses parents …

 

 

publié initialement sur bloomingyou.fr

Chiasme fraternel

Pensées automnales

 

11 novembre l’automne est là. Et la vie est belle. Envie de profiter de cette fin de journée de dimanche, fin de vacances d'automne pour écrire quelques mots.

Car oui, comme ce cadre me le rappelle chaque jour, la vie est belle.  Et son message est plus subtil encore.  il me chuchote  :  "Ce n'est pas parce que la vie est belle que nous la voyons belle. C'est parceque nous voulons la voir belle qu'elle le devient". 

L'amoureux de la photographie que je suis le sait bien. On n'a jamais fini d'apprendre à voir. Le premier pas est d'apprendre à regarder. Ce n'est pas un hasard si le tout premier outil du photographe est le cadre qu'il donne à la photo. 

C'est par son cadre que la photo prend sens, que l'attention de celui qui la regarde — et du premier d’entre eux, le photographe — se concentre sur son objet. Apprendre à regarder. A choisir l'objet de son attention. Et ainsi à apprendre à voir la beauté dans la vie. Sa laideur parfois. Mais apprendre à choisir.

 Il ne tient qu'à moi choisir l'objet de mon attention. 

"Attention is the most basic form of love, through it we blessed and we are blessed"

J'aime cette pensée de John Tarrent ( maitre Zen, et psychothérapeute jungien, auteur de "the light inside the Dark, un livre extraordinaire., dont je parlerai une autre fois..)

Ce cadre m'aide ainsi à me rappeler que, ce à quoi je porte mon attention ne dépend que de moi, et que c'est d'abord par mon regard que je peux aider ceux que j'aime à trouver eux aussi que la vie est belle. Même dans ce qu'elle a parfois difficile et de douloureux. … mais, comme dirait mon ami Kipling, ceci est une autre histoire.

 

Sénèque ... avec nous !

Un gazouillis découvert avec bonheur hier me donne une belle raison ce matin de retrouver le chemin de mon clavier, de ce blog épris de lenteur, et de gambader à nouveau joyeusement sur la page 

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles"

C'était le prétexte de la première note de ce blog .

Un chiasme presque canonique dans ses visées et ses
moyens. 

D'une idée convenue, l'inverser en allant contre l'intuition et réveiller soudain le lecteur.

Au prix d'une simplification qu'on pardonnera à Sénèque. C'est bien parcequ'il est difficile de trouver une théorie physique unifiée de l'univers que tout le monde n'ose pas s'y lancer,  d'obtenir l'agrégation de philosophie que tous les étudiants ne la tentent pas, ou parceque le coeur des princesses ne s'offre pas au premier venu qui ose, que seuls les princes au coeur pur peuvent y prétendre.

En un mot il ne suffit pas d'oser pour que les difficultés soudain disparaissent.

On pourrait même défendre - que ne rien faire, ne pas oser élimine de facto tout problème et le rend du coup facile à ne pas résoudre. Oui, ne pas oser est la solution de facilité par excellence.

Mais il reste que j'y entends une vérité qui me parle : le premier et principal obstacle est souvent intérieur. C'est le seul qui vaut vraiment, car il ne dépend que de nous. Pour qui s'exerce à écrire, c'est accepter de se mettre devant une feuille blanche, pour qui veut changer de vie, c'est accepter l'inconfort du changement, ou pour qui veut apprendre, c'est accepter de se tromper souvent...

A l'orée de ma nouvelle vie, prenons la résolution d'oser écrire tous les jours, d'oser l'inconfort des lendemains qui sont différents des veilles, et d'oser me tromper le plus souvent possible !

Et avant tout d'avancer, résolument, librement, joyeusement.

 

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Chiasme ternaire

Au programme du jour un chiasme ternaire qui est aussi un programme existentiel qui me parle !

 

Aimer, c'est jouir ...

Aimer, c'est jouir, tandis que ce n'est pas jouir que d'être aimé 

 
Découvert mercredi dernier à l'occasion d'une session d'impro au sein du club toastmasters"The Europeens", un chiasme qui parle d'amour !  Quoi de plus approprié pour célébrer cette journée ?  Cette citation d'Aristote m'a donné envie de réfléchir. Et pour qui aime réfléchir, il n'y a rien de plus délicieux que de réfléchir à l'amour ?  ( enfin si ... mais ce n'est pas le lieu)

La proximité des mots  amour et jouissance semble naturelle, mais sa portée est plus large que  celle qu'on peut imaginer. Certains mots changent de sens avec le temps - des générations de collégiens qui se sont esclaffés aux mots de Diaphoirus dans le malade imaginaire "baiserai-je papa ?" en savent quelque chose. Il en est  de même de cette jouissance qui est plutôt réjouissance. Voici le contexte du  texte original - extrait de la morale à Eudème - et qui dit précisément ceci :

 Si donc l'acte d'aimer est toujours accompagné du plaisir, que procure la connaissance de l'affection réciproque qu'on se porte, il est clair que, d'une manière générale, on peut dire de la première et suprême amitié, qu'elle est un choix réciproque de choses absolument belles et agréables, qu'on recherche uniquement parce qu'elles sont belles et agréables en soi. 

L'amour à cette hauteur est précisément la disposition morale d'où vient ce choix et cette préférence. Son acte même est toute son œuvre, et cet acte n'a rien d'extérieur; il se passe tout entier, dans le cœur de celui qui aime, tandis que toute puissance est nécessairement extérieure ; car, ou elle s'exerce dans un autre être, ou elle n'existe qu'à la condition que cet autre être existe. Voilà pourquoi aimer, c'est jouir, tandis que ce n'est pas jouir que d'être aimé. 

Le texte grec dit mot à mot  : "car aimer c'est se réjouir, pas être aimé" - déception ! Il ne contient aucun chiasme - mais il est trop tard, j'ai déjà commencé cette note ... non, je ne ferai pas faire marche arrière ! - Le texte met donc essentiellement en opposition φιλεῖν forme active d'aimer et φιλεῖσθαι forme passive)

Plus je grandis, plus j'aime cette vision de l'amour "art de se réjouir"- bien loin de la vision platonicienne de l'amour, fondée sur le manque et sur la fusion, à laquelle Aristote se réfère aussi parfois (Diogène Larte rapporte ses mots "l'amour, une seule âme en deux corps")   A l'amour "manque" , l'amour 'recherche de sa moitié androgyne', condamné à s'éteindre dans le couple ou à durer sous forme d'un amour malheureux, je préfère cette conception joyeuse de l'amour. Qui rejoint celle de mon Spinoza préféré, pour qui l'amour est puissance et réjouissance. "L’amour est une joie qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure"  L'amour peut s'exprimer ainsi dans le simple bonheur de savoir l'autre en vie, et dans l'émerveillement devant son existence. Cet amour-là n'attend rien, il n'est ni manque ni addiction, il peut fleurir dans le silence.  Il rejoint la joie d'être. Alors, le désir n'est plus un manque, mais un trop-plein, une envie de partager, de créer, de donner et provoque, selon la jolie expression de Jean Louis Chretien, une dilatation, une joie ample et  "spacieuse".

 

PS. .... est il besoin de le préciser ?  une pensée pour Victor et Juliette, en cette journée anniversaire que j'aime à célébrer.

Chiasme assassin

Le champs politique est un bon terreau pour les fleurs de rhétoriques ...

Une joli échantillon ce matin, sous la plume de François Hollande dans sa tribune publiée dans liberation de ce jour

 

"Plutôt que reconduire un président qui aurait tellement changé, pourquoi ne pas changer de président tout simplement"

Conjonction Chiasmique

La date du jour m'inspire.  Pour l'obsédé que je suis, cette jolie conjonction de 1 ne dissimule-t-elle pas un chiasme ?  En regardant cette date différemment, celui-ci se révèle au grand jour.

1 {1 / 1} {1 / 1} 1

Un chiasme cosmique éphémère et fusionnel mis à jour par la grâce de la  ponctuation

J'aime la ponctuation...  Comme le jeu du triangle dans l'orchestre, dont "seuls quelques malins croient qu'il ne sert à rien"  la ponctuation n'est pas tant une question d'orthographe - elle éclaire le sens. En témoigne la célèbre histoire de l'écolier qui, dans une dictée, retranscrit la phrase énoncée  "Les poules étaient sorties : des cons leur avaient ouvert la porte". 

C'est vrai aussi dans les communications humaines. Le camarade Watzlawick l'a bien vu, la nature d'une relation dépend d'abord de la manière donc chacun ponctue les séquences de communication. Le "c'est lui qui a commencé !" des enfants - (et parfois — hélas —  des chefs d'État ...) en est une illustration flagrante. Et si dans les interactions humaines tout est affaire de cause et d'effet, causes et effets s'inversent si on ponctue la séquence différemment, à l'exception peut-être de la conjonction amoureuse où causes et effets se rejoignent et se confondent ...

Oui, j'aime la ponctuation et j'aime par-dessus tout les points de suspension. Même si l'usage que j'en fais n'est pas très académique. J'y vois l'équivalent d'une pause dans la parole... ... une manière de transformer un monologue en dialogue ... un espace libre laissé au lecteur. Et puis, au-delà des mots,  un lieu pour respirer, pour rêver. Et un espace ouvert sur l'avenir ..

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Où il est question de vaches, de guerres, d'art et de rencontres ...et de dominos

Deux de mes héros personnels viennent de se croiser, et cette rencontre me réjouit. Alors en pensant au pouvoir de certaines rencontres, j'ai très envie de vous parler de ce croisement là et de vous offrir un tout petit peu de mon enthousiasme.

Le premier héros est Seth Godin - Seth est connu pour avoir popularisé la notion de "permission marketing "  ou comment avoir une approche marketing respectueuse des clients potentiels.  On lui doit des livres que j'ai lus avec beaucoup de plaisir et qui prônent une approche non conventionnelle du marketing

pour n'en citer que quelques un (il est spécialement prolifique) :

 "Purple Cow : transform your business by being remarkable" ou  l'art d'être différent et ne pas se fondre dans le décor — traduit en français sous le titre "la vache pourpre"

 "All marketers are liars" - the power of telling authentic stories in a low trust world"
qui prone les vertus de l'authenticité en marketing (tous les marketeurs sont des menteurs)

Ou plus récemment "the dip" qui traite d'une question éternelle : quand faut il persévérer et quand faut il abandonner … question qui me parle s'il en est - et à laquelle je n'ai pas fini de ne pas répondre ...

Plus récemment, Seth est ) l'initiateur du projet Domino. Inspiré par l'effet du même nom, il souhaite réinventer l'univers de l'édition et la manière dont les idées peuvent être diffusées, de proche en proche. Il se fonde sur de nouveaux canaux de distribution, rendus possibles par l'édition digitale. Ce projet est soutenu par l'éditeur Amazon.

Et c'est à cet instant précis qu'entre en scène mon deuxième héros : Steven Pressfield.  J'avais  dévoré son excellent "the war of art"  — clin d'oeil chiasmique à Sun Tzu et "l'art de la guerre" qu'il était à la mode de conseiller en entreprise, comme un manuel métaphorique de management. "La guerre de l'art" parle d'un sujet autrement plus intéressant : la création - sous toutes ses formes,  de l'art ...à l'entreprenariat . Il aborde un thème qui me passionne, celui de la créativité comme chemin vers l'accomplissement de soit. Et je ne peux que le recommander avec enthousiasme.

Et — le monde de mes héros est tout petit — c'est dans le cadre du projet domino que Steven Pressfield récidive en fait paraitre un petit livre passionnant sur l'art de venir à bout de la résistance - cet ennemi implacable qui lutte contre le créateur qui sommeille en nous. Paru sous le titre de "Do the work", ce livre est disponible gratuitement sur Amazon à (à condition de bien sélectionner le format Kindle, lisible outre le kindle d'amazon sur iPhone, ipad, Mac ou PC). Comme le titre l'indique - dans ce combat à mort que livre la résistance pour nous empêcher de créer ... une seule solution : travailler, écrire, avancer, agir ... une attitude qui me fait penser à quelqu'un qui m'est cher. Mais, comme dirait mon ami Kipling, ceci est une autre histoire.